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ISTeP - UMR 7193
Institut des Sciences de la Terre de Paris

Séminaire ISTeP - Guillaume Le Hir

(IPGP)

L’apport de la modélisation biogéochimique à la compréhension de la crise K-Pg.

L’impact de Chicxulub dans la péninsule mexicaine du Yucatan, a longtemps été suspecté d’être la cause de l’extinction de la fin du Crétacé (Alvarez et al. 1981). La découverte d’une corrélation temporelle entre la mise en place des provinces magmatiques et les extinctions de masse sur les derniers 380Ma a conduit V. Courtillot et P. Renne (2003) à proposer une solution alternative où la formation de ces grandes provinces magmatiques aurait induit ces crises de biodiversité. L’étude présentée vise à quantifier les effets de la collision d’un astéroïde sur la plateforme carbonatée du Yucatan ainsi que la mise en place des traps du Deccan à l’aide d’un modèle climatique couplé à un modèle des cycles biogéochimiques et de biodiversité dans lequel les espèces sont sensibles aux facteurs abiotiques de leur environnement (température, pH, saturation de la calcite). Plusieurs scénarii ont été testés combinant traps du Deccan et la collision de l’astéroïde afin d’évaluer l’acidification des océans et les niveaux d’extinctions atteints des producteurs primaires marins.

The Chicxulub impact on Yucatan, Mexico, was assumed to be the cause of the latest Cretaceous extinction (Alvarez et al. 1981) until Courtillot and Renne (2003) showed that large igneous provinces and mass extinctions of the last 380 m.y. were synchronous, and concluded that each biotic crisis can be linked with the emplacement of a large igneous province. Here, we revisit this issue using a coupled climate-carbon numerical (GEOCLIM) in which a biodiversity model is implemented, species being sensitive to abiotic factors (temperature, pH, calcite saturation state). Our model was run under a large range of scenario combining pulse-like Deccan traps degassing, bolide impact, in the absence/presence of biological feedbacks to investigate mechanisms driving the seawater acidification and associated levels of extinctions of marine primary producers.

18/01/2019, Salle Fourcade à 12h30

11/01/19

Traductions :

    Appartenant à

    20/09/18

    Chiffres clés

    L'ISTeP comprend 108 membres dont :

    • 12 professeurs
    • 21 maîtres de conférences
    • 2 directeurs de recherche CNRS
    • 2 chargés de recherche CNRS
    • 7 ATER et post-docs
    • 26 doctorants
    • 21 ITA-IATSS
    • 17 collaborateurs bénévoles / émérites