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ISTeP - UMR 7193
Institut des Sciences de la Terre de Paris

Séminaire Marianne Métois

(LGLTPE Lyon 2)

Couplage, grands séismes et morphologie long-terme : qu'a-t-on appris de l'exemple chilien ?

La zone de subduction du Chili, l'une des frontières de plaques les plus rapides au monde a produit 3 des 15 plus grands séismes mondiaux depuis 10 ans (Mw > 8). Instrumentée depuis le début des années 90 en stations GPS permanentes ou de campagne, la déformation de la marge chilienne est suffisamment bien connue pour estimer le couplage intersismique de façon quasi-continue sur l'interface de subduction (38-24°S). Ces cartes de couplage font apparaître une segmentation de la marge formée de larges zones de couplage fort séparées par des zones plus étroites de couplage faible. Cette segmentation de la déformation intersismique est fortement corrélée à la segmentation sismotectonique définie sur la base de l'étendue des ruptures des grands séismes de subduction (et notamment des séismes récents de Maule – 2010, Iquique – 2014 et Illapel – 2015) et des anomalies morphotectoniques des plaques en jeu (chaines de monts sous-marins, péninsules et réseaux de failles crustales, etc). Cette corrélation entre la déformation observée sur la marge de la seconde (grands séismes), à la décennie (couplage intersismique) et au million d'années (formation des péninsules par exemple) pose la question de la stabilité du couplage dans le temps et plus largement du lien entre la valeur du couplage cinématique et le comportement mécanique de l'interface de subduction. La multiplication des études morphologiques, tectoniques et cinématiques à l'échelle de la marge ces dernières années ouvre la porte à la compréhension de ce lien et à la meilleure connaissance des paramètres frictionnels de l'interface.

10/06/2016 à 12h30, salle Fourcade (Tour 55-56, 4ème étage)

21/07/16

Traductions :

    Appartenant à

    20/09/18

    Chiffres clés

    L'ISTeP comprend 108 membres dont :

    • 12 professeurs
    • 21 maîtres de conférences
    • 2 directeurs de recherche CNRS
    • 2 chargés de recherche CNRS
    • 7 ATER et post-docs
    • 26 doctorants
    • 21 ITA-IATSS
    • 17 collaborateurs bénévoles / émérites